Frêne commun

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Support de biodiversité :

Arbre autochtone (origine France).   

Les frênes font partie des espèces qui fournissent aisément des gîtes aux chiroptères (chauves-souris).

Les Frênes sont des originaux faciles à repérer : ils sont presque toujours les derniers à mettre leurs feuilles au printemps et les premiers à s’en débarrasser en automne !

Les feuilles se décomposent sur le sol forestier agissent comme un déclencheur de l’activité biologique dans l’humus.

Les cervidés (cerf et surtout le chevreuil) aiment brouter les jeunes pieds et les jeunes pousses accessibles. 

Les fruits secs (samares) produits par cet arbre représentent une ressource alimentaire importante de par leur abondance, leur richesse nutritive et la relative facilitée à les traiter, la graine unique n’étant protégée que par une enveloppe coriace mais qui se déchire assez facilement

Les mulots adorent celles qui tombent au sol et peuvent en consommer la quasi-totalité

Celles encore sur l’arbre attirent quelques oiseaux granivores dont le bouvreuil pivoine, un oiseau en fort déclin : il consomme en hiver et au printemps les fruits et les gros bourgeons noirs qu’il écrase avec son bec fort et trapu.

En début d’hiver, avant la chute des fruits, les bouvreuils les exploitent en en laissant échapper un grand nombre déjà entamées (jusqu’à la moitié des fruits détachés !) : les graines de tels fruits arrivés au sol auront l’avantage de germer plus facilement au printemps suivant car la germination suppose d’abord la rupture de l’enveloppe. Cet exemple illustre bien la complexité des interactions entre espèces : un comportement de prédation s’avère ici en fait bénéfique à la capacité de l’arbre de se reproduire !

Qualité de l’air et régulation du climat local :

Grand arbre au port étalé, au feuillage caduc (dont les feuilles tombent tous les ans) moyennement dense. Feuilles composées, de grande taille et dépourvues de poils. Ses caractéristiques lui confèrent une très bonne capacité de fixation des polluants gazeux, et une capacité médiocre de fixation des particules fines.

Ses caractéristiques lui confèrent aussi une capacité moyenne d’ombrage et d’échanges gazeux avec l’atmosphère environnante.